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Les démons de Daniel Cohn-Bendit

Plinio-Natale Cemento-Müller

Militant étudiant anarchiste d’un mouvement essentiellement ouvrier et principalement communiste, Daniel Cohn-Bendit (DC-B) de par son activité militante fut rapidement connu et reconnu des étudiants de sa génération mais aussi des autorités.

Il put ainsi accumuler • par les activités « révolutionnaires » auxquelles il se consacra, de 1965 à 1968, un capital dont les bénéfices lui permettent depuis lors et jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, soit plus de quarante-neuf ans après, de scintiller au milieu des cieux de la pensée européenne.

C’est avec une certaine surprise que nous avons appris la venue d’un homme d’une telle envergure lors de l’événement Il demone dell’Utopia auquel nous participions comme éditeurs au sein d’un Bookfair de bon aloi. Cette surprise est devenue ce petit opuscule, qui, nous l’espérons, vous divertira autant qu’il vous instruira.
Les éditeurs.

• C’est bien d’accumulation primitive au sens de Marx dont nous parlons, même si, en l’espèce, celle-ci a trait à un capital fait d’expropriations symboliques successives…
Pour les lecteurs français qui ne connaissent de la Suisse que l’accent rigolo et la fondue savoyarde, la personne présentée en avant-dernière page se nomme Giuliano Bignasca (1945-2013) ; homme d’affaires et président à vie de la Lega dei Ticinesi, qu’il fonda. La Lega soutient des positions hostiles à la démocratie administrativo-représentative et, en gros, à tout ce qui n’est pas Suisse et si possible Tessinois. Elle rencontre un beau succès dans son canton d’origine et s’allie parfois avec l’UDC, plus connue.
Le cadre général de cette publication est le résultat (adoptée à 50.3% pour l’ensemble de la Confédération et à 68.2% au Tessin) de la votation d’initiative populaire dite «contre l’immigration de masse» du 9 février 2014.

Langue: Français. 8 p. Format: 205 x 297mm. 50 ex. Photocopie sur papier jaune (comme Daniel).